Retours sur le Marshmallow Challenge

Nous avons été invité par le PMI lors d’une après-midi dédiée à l’agilité.

Suite à une présentation de l’agilité par Laurence Hanot du CARA, j’ai fait une présentation de SCRUM en 15 minutes, suivie d’un mini retour d’expérience sur son application.

Puis nous avons scindé la salle en deux ateliers, “Artistes et spécifieurs” pour Laurence et le “Marshmallow Challenge” pour Claire (@clrh) et moi.

C’est de ce dernier atelier dont je vais parler dans ce billet.

 

J’avais assisté à l’atelier animé par Pablo Pernot lors de l’Agile Tour Marseille 2011 et j’avais été surpris par le dynamisme de celui-ci (Pablo y était pour beaucoup  ).

L’objectif de cet atelier est de mettre en exergue l’importance du prototypage (itération) et de tester très tôt.

Vous trouverez toute la documentation nécessaire pour l’organisation du challenge et quelques retours chiffrés très intéressants (nous reprenons ces données dans notre présentation) sur le site du Marshmallow Challenge.

 

Je voulais revenir dans ce billet sur l’évolution de nos équipes tout au long du challenge.

Le groupe était constitué de 2 équipes de 4 personnes et 2 équipes de 3 personnes. Sans trahir la fin du billet, le différenciel de nombre n’a pas eu d’impact sur le résultat.

La première chose frappante est que dès le début de l’atelier les 4 équipes ont sorti une feuille de papier pour commencer une phase de conception.

La première équipe à avoir testé la résistance des spaghettis par rapport au Marshmallow l’a fait au bout de 4’30 (équipe 2), ce qui en soit est pas mal ; mais elle n’a pas su capitaliser sur cet avantage et est reparti dans sa phase de conception.

Les deux équipes suivantes (1 et 3) ont fait leurs premiers tests avec le Marshmallow entre 7’ et 7’30. Pour l’équipe 1 ce n’était pas vraiment un test de résistance mais un début de construction.

Ce qui est intéressant avec l’équipe, c’est qu’en ayant validé cette première phase de construction, ils ont repris une phase de conception sans se soucier réellement du temps qui passait.

L’équipe 4 a fait toute sa phase de construction de la structure à plat sur la table et a voulu la mettre debout au bout de 16’30. Bien sûr ce qui devait arriver arriva, la pyramide n’a pas supporté le poids du Marshmallow.

Au final les 4 équipes ont suivi à peu prêt le même cheminement avec une phase conception assez longue et très peu de tests.

Seule l’équipe 1 a présenté une structure à la fin des 18 minutes, en gardant celle de leurs premiers tests.

Nous avons ensuite fait une rétrospective avec chaque équipe. Le point qui est le plus ressorti de ces rétrospectives est que les membres des équipes se sont bien entendus. Finalement le résultat (et l’échec) passe au second plan car ils ont eu l’impression d’avoir suivi des phases précises mais qu’ils ont eu du mal à gérer le temps assez court.

 

Au final c’était un atelier très intéressant qui je pense a fait comprendre l’importance des itérations et des tests à tous les participants.